Pour certaines d’entre nous, l’accouchement est source de bonheur, de réalisation de soi, d’accomplissement et d’épanouissement personnel.
Pour d’autres, l’accouchement définit, la peur, l’angoisse, la douleur, et enfin le bonheur.
Je dirais pour ma part, que je fais partie de ces femmes pour qui la peur prend le dessus notamment quand on m’annonce que si la douleur est trop insupportable, il serait peut-être plus judicieux de faire la péridurale.
Alors, après plus de 13H de contractions et malgré mon refus catégorique pour cette dernière, j’ai cédé face à la douleur.
Un soulagement m’a envahie malgré la déception que je ressentais de ne pas avoir réussi à tenir ma propre promesse : « La péridurale c’est hors de question » « Comment faisait ces femmes avant » « Je ne me sens pas inférieur à elles, si elles ont pu le faire, je le ferais » !
Quand on m’a posé ma fille sur moi, j’ai eu un sentiment de plénitude qui m’a littéralement scotché.
Ça y est, la peur des 9 mois durant s’était estompée et laissait place à un bonheur absolu.
Je ne l’imaginais plus, elle était là, dans mes bras.
Le regard étincelant et scintillant de mon mari, m’a fait prendre conscience que nous pouvions enfin partager ce bonheur à deux.
Que nous serions uni à vie, par notre nouvelle famille.
Pourtant, ce n’est pas ce jour, ni les jours qui ont suivi l’accouchement que je me suis rendue compte que j’étais enfin maman.
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